Livret A : ce gros changement à partir du 1er février 2026 (56 millions de Français sont concernés)

livret a ce gros changement à partir du 1er février 2025, 56 millions de français sont concernés

Le rendement du livret a suscite de nombreuses interrogations chez les épargnants français, surtout à l’approche de 2026. Avec des taux d’intérêt révisés régulièrement selon l’inflation et d’autres indicateurs économiques, beaucoup cherchent à comprendre jusqu’où ce placement si populaire pourrait descendre. Entre inflation faible, décisions politiques et ajustements réglementaires, plusieurs scénarios se dessinent sur l’avenir du livret a et son attractivité l’année prochaine.

Quels facteurs influencent la baisse du rendement du livret a ?

Divers éléments entrent en jeu pour déterminer le taux d’intérêt du livret a. Ce taux, revu tous les six mois, dépend principalement de la moyenne semestrielle de l’inflation et des taux interbancaires courts. Lorsque ces deux indicateurs restent bas, comme c’est actuellement le cas avec une inflation très limitée, la formule officielle tire naturellement le rendement vers le bas pour les épargnants.

Chaque mois de janvier, la Banque de France propose un taux basé sur cette méthode de calcul, mais la décision finale appartient au ministère de l’Économie. Il arrive que le gouvernement intervienne, comme lors du gel du taux à 3 % décidé par Bruno Le Maire en 2023, malgré une formule qui aurait pu conduire à une baisse plus marquée. Ce pouvoir politique peut donc influer directement sur l’évolution du rendement du livret a.

À quel niveau le taux d’intérêt du livret a pourrait-il être fixé en 2026 ?

En ce moment, le taux du livret a est fixé à 1,7 %. Toutefois, il pourrait de nouveau baisser dès février 2026. La faiblesse persistante de l’inflation, qui ne dépasse pas 1 %, pèse lourdement sur la prochaine révision. La moyenne d’inflation actuelle laisse ainsi envisager un taux ramené à 1,5 %, voire 1,4 %.

Au-delà des baisses de rémunération, il est important de souligner que certaines opérations entre livrets sont strictement encadrées. Par exemple, il n’est plus autorisé de réaliser un virement direct d’un Livret A vers un LDDS ou d’un LEP vers un Livret Jeune. Pour découvrir précisément quels transferts entre comptes sont interdits dans la réglementation actuelle, vous pouvez consulter les règles concernant les virements entre livrets réglementés.

Rôle du gouvernement dans la fixation du taux

Si la Banque de France suit généralement la formule standard, le gouvernement conserve toujours la possibilité de décider d’un « coup de pouce » ou d’un maintien temporaire du taux, afin de soutenir le pouvoir d’achat des Français. Cependant, rien n’indique qu’une telle mesure sera reconduite en 2026, rendant l’évolution du rendement encore plus incertaine.

L’expérience montre qu’il faut rester attentif aux annonces officielles, car elles peuvent modifier la trajectoire attendue pour le taux du livret a et donc influencer l’ensemble du secteur de l’épargne réglementée.

Conséquences d’une inflation durablement faible

Une inflation basse agit comme un frein à toute remontée du taux d’intérêt du livret a, puisque la formule réglementaire ne permet pas de revalorisation significative en l’absence de hausse des prix. Si cette configuration persiste jusqu’en 2026, il devient difficile d’imaginer un taux supérieur à 1,4 % ou 1,5 %, sauf choix dérogatoire du gouvernement.

Dans cette perspective d’ajustements constants, nombreuses sont les personnes qui s’interrogent sur la légalité de certains mouvements entre livrets. Pour approfondir, il est possible d’en savoir plus sur l’interdiction des virements directs entre certains livrets d’épargne réglementée et ainsi éviter les infractions bancaires involontaires.

Comparaison livret a, LEP et LDDS : quelles différences en 2026 ?

Le livret a n’est pas le seul produit concerné par cette évolution : le livret d’épargne populaire (LEP) et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) sont également impactés. Chacun de ces livrets présente des règles et des performances propres, notamment en période de baisse des taux.

Actuellement, le LEP affiche un taux nettement supérieur à celui du livret a, car il vise à protéger le pouvoir d’achat des foyers modestes grâce à un mécanisme spécifique. Cette différence de traitement renforce l’attrait du LEP lorsque les autres livrets voient leurs rendements chuter.

Évolution attendue du rendement du LEP

À ce jour, le rendement du LEP atteint 2,7 %, bénéficiant d’un coup de pouce gouvernemental. Cette bonification, destinée à compenser la faiblesse des autres taux et à soutenir les ménages les plus fragiles, pourrait toutefois être remise en cause à l’avenir.

En 2026, il est probable que le taux du LEP soit ramené entre 1,9 % et 2 %, tout en restant obligatoirement supérieur d’au moins 0,5 point à celui du livret a conformément à la réglementation. L’incertitude demeure quant au maintien ou non de la majoration exceptionnelle décidée par l’État.

Quelle trajectoire pour le LDDS ?

Le LDDS étant aligné sur le livret a, son rendement suivra automatiquement la même trajectoire. Si le taux du livret a chute à 1,5 % ou 1,4 %, le LDDS verra aussi sa rémunération diminuer, réduisant son attrait auprès des épargnants recherchant davantage de performance.

Face à cette situation, la comparaison entre livret a, LEP et LDDS deviendra essentielle pour faire les meilleurs choix d’allocation en fonction de ses priorités et de son profil d’investisseur.

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